vendredi 30 novembre 2012

3ième assises des circuits-courts



Les troisième assises des circuits-courts, organisées par le CIVAM, se déroulait hier au lycée de Pontivy. En introduction, Michel Morin, vice-président du Conseil régional en charge de l’agriculture, a rappelé la volonté du Conseil régional, définie au travers de la Nouvelle Alliance .Cette politique agricole s’articule autour du tryptique : Agriculture biologique, circuit-court, restauration collective.
Notre projet se conjugue  avec cette volonté et débouche sur un co-financement du conseil régional pour l’amélioration de notre outil de production par le truchement du contrat d’autonomie et de progrès de l’exploitation du lycée.
Monsieur Morin a souligné que la progression des surfaces bio était le fait d’initiative individuelle et que l’augmentation significative de ces surfaces passait, selon lui, par une dynamique territoriale.
Le projet d’espace-test agricole s’inscrit dans cette volonté, par sa dimension multi partenariale, ainsi que par son ambition de stimuler une organisation de producteurs, mutualisant leurs moyens de production, pour répondre aux besoins des collectivités territoriales.
C’est dans ce sens que le second appel à projets du conseil régional va voir le jour, en s’appuyant sur les 21 Pays de Bretagne. L’an passé, onze projets ont été retenus et ont bénéficié d’une enveloppe annuelle de 30 000 € pendant trois ans.
Durant cette journée, six ateliers de travail organisés autour du thème « Équité et proximité des circuits courts » ont permis des échanges d’expériences et déterminés des axes de réflexions.
Le compte-rendu de ces travaux sera mis en ligne sur ce blog prochainement.
La journée a été clôturée par Branka Tomé, représentante de Dacian Ciolos, commissaire européen en charge de l’agriculture.
Elle a mis en lumière que le développement des circuits courts avait une résonance européenne et que par conséquent la réforme de la Politique Agricole Commune (2014-2020) prendrait  en compte ce mode de commercialisation. Trois objectifs pourraient bénéficier d’aides financières dans le cadre du développement rural, l’organisation du travail collectif et la mutualisation de la ressource, la mise en place de plate-forme logistique et la promotion des produits locaux. 
Pour ce dernier point, la commission fera une proposition auprès du parlement, dans les douze mois, pour définir l’étiquetage des produits locaux (certification ?) qui pourraient obtenir la reconnaissance qu’on les produits de montagne et les nouveaux produits insulaires.

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