Les troisième assises des circuits-courts, organisées par le CIVAM, se déroulait hier au lycée de Pontivy. En introduction, Michel Morin, vice-président
du Conseil régional en charge de l’agriculture, a rappelé la volonté du Conseil
régional, définie au travers de la Nouvelle Alliance .Cette politique
agricole s’articule autour du tryptique : Agriculture biologique, circuit-court, restauration collective.
Notre projet se conjugue avec cette volonté et débouche sur un
co-financement du conseil régional pour l’amélioration de notre outil de
production par le truchement du contrat d’autonomie et de progrès de l’exploitation
du lycée.
Monsieur Morin a souligné que la progression des surfaces
bio était le fait d’initiative individuelle et que l’augmentation significative
de ces surfaces passait, selon lui, par une dynamique territoriale.
Le projet d’espace-test agricole s’inscrit dans cette
volonté, par sa dimension multi partenariale, ainsi que par son ambition de
stimuler une organisation de producteurs, mutualisant leurs moyens de
production, pour répondre aux besoins des collectivités territoriales.
C’est dans ce sens que le second appel à projets du conseil
régional va voir le jour, en s’appuyant sur les 21 Pays de Bretagne. L’an
passé, onze projets ont été retenus et ont bénéficié d’une enveloppe annuelle
de 30 000 € pendant trois ans.
Durant cette journée, six ateliers de travail organisés
autour du thème « Équité et proximité des circuits courts » ont
permis des échanges d’expériences et déterminés des axes de réflexions.
Le compte-rendu de ces travaux sera mis en ligne sur ce blog
prochainement.
La journée a été clôturée par Branka Tomé, représentante de
Dacian Ciolos, commissaire européen en charge de l’agriculture.
Elle a mis en lumière que le développement des circuits courts
avait une résonance européenne et que par conséquent la réforme de la
Politique Agricole Commune (2014-2020) prendrait en compte ce mode de commercialisation. Trois
objectifs pourraient bénéficier d’aides financières dans le cadre du
développement rural, l’organisation du travail collectif et la mutualisation de
la ressource, la mise en place de plate-forme logistique et la promotion des
produits locaux.
Pour ce dernier point, la commission fera une proposition
auprès du parlement, dans les douze mois, pour définir l’étiquetage des
produits locaux (certification ?) qui pourraient obtenir la reconnaissance
qu’on les produits de montagne et les nouveaux produits insulaires.
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