Le mercredi 12 décembre avait lieu, au sein du lycée
Théodore Monod du Rheu, le bilan du programme recherche-action et essaimage
2009-2012, concernant l’introduction de produits biologiques et locaux dans les
lycées bretons.
Ce programme financé par le Conseil Régional de Bretagne et
animé par Agrobio 35 a permis de sensibiliser 53 établissements sur les 110 lycées
que compte notre région.
L’animation de ce programme s’articule autour de la
formation et de l’accompagnement des gestionnaires et chefs de cuisine à
introduire des produits bio et locaux.
Dans le département de l’Ille et Vilaine, treize lycées sont
dans le dispositif. Entre 2009 et 2012, la part de produits bios dans ces
restaurants scolaires est passée de 2% à 6%, avec un minimum de 1 % jusqu’à 12,9%
pour un établissement.
Ce bilan souligne également la part grandissante de produits
bio locaux puisqu’au démarrage de l’action, cinq lycées s’approvisionnaient par
l’intermédiaire de grossistes mixtes et seulement trois passaient par des
producteurs. En 2012, un lycée poursuivait sa relation avec un grossiste alors
que onze établissements entretenaient des relations commerciales avec des
producteurs.
Isabelle Guibert de la MAB 29 en charge de l’organisation de
la formation des cuisiniers a rappelé que des techniques alternatives
permettaient de limiter l’impact du surcout des produits bio, notamment pour la
viande, par des techniques de cuisson a basse température qui permettent de
diminuer la perte de poids à la cuisson, évite l’achat de fonds de sauce très onéreux
et sans devoir faire de gros investissements.
Michel Ruez, chef de service au conseil régional, en charge
du fonctionnement et de la qualité du service dans les lycées (SQUALYC), a
souligné que le prix moyen d’un repas dans les lycées bretons était de 8 TTC,
subventionné à hauteur de 65 % par le conseil régional. Il en a profité pour
signaler que le conseil régional réfléchissait à la mise en place d’une
tarification basée sur le quotient familial comme cela se pratique dans les
écoles primaires et la mise en place d’un fonds de péréquation, permettant de
maintenir les potentialités financières de chaque lycée
Le crédit nourriture est souvent en dessous de 2 € par
repas, dans ces conditions, il est difficile de faire progresser rapidement la
part de produits bio locaux en restauration scolaire. Cependant, dans le cadre
du développement de notre atelier maraichage, nous allons mettre en œuvre un
outil de suivi permettant de vérifier l’amortissement
du « surcout » des légumes bios par le respect strict de la
saisonnalité.
Romuald,magasinier de la cuisine du lycée du Rheu a témoigné des relations entre la cuisine et l'atelier maraichage bio. |
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
SI vous n'avez pas de compte Google, vous pouvez choisir OpenID ou Anonyme